Que faire pour limiter ces émissions - nos objectifs

Une prise de conscience globale

Avec le sommet de la terre à Rio en 1992, les dirigeants politiques ont initié une politique de « partenariat mondial » pour lutter contre le réchauffement de la planète.

Depuis, de nombreuses rencontres et décisions, comme la ratification du protocole de Kyoto en 1997, ou plus récemment des accords de Paris en 2015, mobilisent les citoyens et incitent les dirigeants politiques à mettre en place les outils et mécanismes législatifs pour favoriser les bonnes pratiques environnementales et plus généralement lutter contre le réchauffement climatique.

Nous déclinerons ci-après les principales décisions et documents cadres.

Cadre international : L’Accord de Paris (2015)

L’Accord de Paris conclu en 2015 et ratifié par la plupart des pays de la planète prévoit de contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2° et de poursuivre les actions menées pour limiter l’élévation des températures à 1,5°.

Il prend acte de ce qu’en dépit des efforts d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre qui seront réalisés, une part du changement climatique est inévitable et qu’il faut également préparer les politiques d’adaptation au changement climatique.

Cet Accord de Paris se décline en 4 volets :

  • Un accord universel qui établit des règles et des mécanismes capables de relever progressivement l’ambition pour respecter la limite des 1,5°C, maximum  2°C ;
  • La présentation par tous les pays de leur contribution nationale afin de créer un effet d’entraînement et de démontrer que tous les États avancent, en fonction de leurs réalités nationales, dans la même direction ;
  • Le volet financier permet de soutenir les pays en développement et de financer la transition vers des économies bas-carbone et résilientes ;
  • Le renforcement des engagements des acteurs de la société civile et non-étatique afin d’associer tous les acteurs et d’entamer des actions concrètes sans attendre l’entrée en vigueur de l’accord.

 

Vous pouvez télécharger l'Accord de Paris ici : Accord de Paris - 2015

 

Cadre européen

La stratégie de l'Union Européenne rappelle son attachement plein et entier à l'accord de Paris et à ses objectifs à long terme.

Une Union Européenne neutre en 2050

Le Conseil européen a approuvé le 12 décembre 2019 l'objectif consistant à parvenir d'ici 2050 à une UE neutre pour le climat. En acceptant et en mettant en œuvre une transformation sociale et économique ambitieuse, l'UE et ses États membres entendent inspirer l'action mondiale en faveur du climat et démontrent qu'il est non seulement indispensable, mais aussi réalisable et souhaitable d'assurer la transition vers la neutralité climatique.

Chaque État membre est également tenu d'élaborer sa propre stratégie nationale en vue de sa communication à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). L'UE demande instamment à toutes les parties de communiquer leur stratégie d'ici 2020, conformément à l'accord de Paris.

 

Cadre français

Le plan climat présenté en 2017 par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire à l’époque, a pour objectif d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Ce plan acte ainsi :

Amélioration des pratiques énergétiques :

Des mécanismes d’aide financière sont mis en place progressivement pour la rénovation thermique des bâtiments, le développement d’une mobilité propre et accessible à tous, des objectifs d’économie circulaire…

Neutralité carbone à l’horizon 2050 :

L’objectif de la neutralité carbone est de décarboner la production d’énergie. L’éolien rentre dans cette partie avec la fin de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels (gaz de schiste) par exemple.

L’adaptation au changement climatique dans les écosystèmes et l’agriculture :

La mobilisation de l’agriculture pour lutter contre le changement climatique doit se traduire par une transformation des systèmes agricoles afin de réduire les émissions et améliorer le captage du carbone dans les sols.

Des mesures de protection des Français face aux événements climatiques sont également en projet.

Enfin, il est prévu de mettre fin à la déforestation importée, notamment en évitant par exemple d’importer de l’huile de palme ou du soja non durable.

Le volet financier du changement climatique :

Ce volet demande aux pays développés de permettre aux pays en développement de lutter contre le dérèglement climatique. Pour ce faire il est recherché des financements publics et privés afin de mobiliser plus de 100 milliards de dollars par an.

La France favorise et participe à toutes les actions dans ce sens et a déjà précisé qu’elle apporterait 1,5 milliards de dollars par an dès 2020 pour l’adaptation des pays du sud.